Les institutions utilisent de plus en plus les médias sociaux pour communiquer. On peux avoir des réticences sur la pertinence de ce choix de communication, de son efficacité mais surtout de sa gestion.
L’utilisation des médias sociaux se veux avant tout social. Le fait de créer des comptes sur les différentes plate-formes n’a aucun impact s’il n’est qu’acte de présence. De même l’actualisation doit être faite par des personnes impliquées dans l’institution et non la gestion par une entreprise de communication externe. La sincérité et la transparence est un point crucial. Deux exemples d’actualité :

Récemment le parlement européen vient de lancer une campagne publicitaire pour les élections européennes du 7 juin centrée en partie sur les « nouveaux médias sociaux » tel que :
Facebook : http://www.facebook.com/europeanparliament
MySpace : http://www.myspace.com/europeanparliament
Flickr : http://www.flickr.com/photos/european_parliament
Twitter : http://twitter.com/EU_Elections_FR)
YouTube :http://www.youtube.com/user/Europeanparliament.

Selon Stephen Clark, le chef d’unité de la communication Internet : «Notre stratégie est d’élargir les moyens de communication, afin d’atteindre les jeunes qui votent pour la première fois. L’objectif est de leur faire prendre conscience qu’il y a des élections et qu’elles sont importantes.»

L’impression générale est plutôt que face à une abstention importante au prochaine élection le parlement tente le tout pour le tout et se met « à la mode »… Les doutes subsistent parce que finalement seulement 14 201 personnes sont «fans» sur trente millions d’Européens de 18 à 27 ans.
Un mini buzz a quand même été créé avec une vidéo censurée par les chaînes de télévision. L’humour et la parodie n’a pas été acceptées et donc censurées mais la toile en a pris acte.

Que va devenir ces outils après le vote ?

L’autre institution si on peut la nommer ainsi est la présence du Pape sur Facebook.
Je pense que c’est l’imposture la plus importante que l’on peut rencontrer sur Facebook. Difficile de s’imaginer sa principauté pianoter sur un clavier. La dernière technologie rencontrée par celui-ci est peut être la photocopie et encore le manuscrit doit encore être d’actualité.
Cependant sur le site pope2you.ne via une application Facebook : « Vous pourrez ainsi rencontrer le Pape sur Facebook, écouter ses paroles, voir ses photos, recevoir ses messages de Bonne Fête sous forme de « cartes virtuelles »…. »
L’utilisation de YouTube semble judicieuse avec les actualités importantes de Benoit XVI mais celle de Facebook est une farce.

Les institutions et leurs représentants, comme les politiques, ont du mal à utiliser Facebook et les outils web 2.0 en général. Voulant à tout pris être présent sur tout les fronts sans se poser la question d’un impact efficace. ils sont présents sans fond et sans sincérité, sans cette fameuse transparence. Il ne suffit pas de créer une transparence pour qu’elle le soit. Celle-ci reste bien souvent opaque.